Monograph on the Lias Ammonites of The British Islands
Thomas Wright (édition originale 1878)
Jean-louis Dommergues et Louis Rulleau (Révision critique 2009)
Ouvrage de 503 pages, au format 21 x 29,7 cm avec 91 planches, imprimé dans le respect de l’édition originale en noir et blanc, sur un bouffant 90 gr ivoire, couverture mat 250 gr.
Ouvrage original en anglais – Révision en français
Prix de l’ouvrage : 90 euros (frais de port inclus)
L’ouvrage original comporte deux parties : Les 503 pages du texte passent en revue pratiquement toutes les ammonites connues à l’époque de Wright. Les 91 planches (88 plus les planches 22a, 22b et 52a) qui accompagnent ce texte, figurent la plupart des espèces d’ammonites du Lias (et quelques-unes du Dogger) recueillies en majorité en Grande Bretagne.
Elles sont d’une qualité remarquable et pour beaucoup assez fidèles à leurs modèles (opinion Donovan). Les ammonites étudiées par Wright appartenaient presque toutes à sa propre collection. Celle-ci, cédée à un marchand de fossiles, fut dispersée après sa mort et le British Museum ne réussit par la suite à rassembler que 163 spécimens.
A l’époque où écrivait Wright, on en était seulement au début du démantèlement du genre « Ammonites » qui avait jusque là rassemblé toutes les espèces. Wright avait reconnu 107 espèces différentes dans sa monographie, réparties dans seulement 7 genres : Phylloceras, Lytoceras, Aegoceras, Arietites, Harpoceras, Stephanoceras et Amaltheus.
Thomas Wright (9 novembre 1809 – 17 novembre 1884) T. Wright, né en Irlande à Paisley, fit ses études au Royal Collège de Dublin et s’installa par la suite en Angleterre en 1846, à Cheltenham où il devint médecin de quartier puis chirurgien à l’Hôpital général de Cheltenham (Gloucestershire).
Il a remporté la médaille Wollaston en 1878 et est devenu Fellow de la Royal Society en 1879. Il consacra alors ses loisirs à la recherche des fossiles et fut un membre actif du « Cotteswold Naturalists Club » fondé en 1846. Il réunit une belle collection d’ammonites et d’échinodermes jurassiques et crétacés. Il a écrit de nombreux articles, mais est surtout connu pour sa monographie sur les Echinodermes fossiles publiée par la Palaeontographical Society (1855-1882) et sa monographie sur les ammonites du Lias des îles britanniques, parue en 8 parties, dont la dernière fut publiée après sa mort (1878-1885). Après sa mort une partie de sa collection fossile a été vendu à la British Museum.
La révision critique des ammonites figurées Nous nous sommes appuyés pour actualiser les déterminations de Wright sur le travail de Donovan, lui-même auteur en 1954 d’une première révision, mais aussi sur les opinions des auteurs plus récents ayant travaillé sur les mêmes niveaux : Howarth, Dommergues, Gabilly, Bécaud, Rulleau, Page& Déjà ancien, le travail de Donovan avait besoin d’être lui-même repris à la lumière des connaissances actuelles. Son échelle stratigraphique, basée sur les travaux de Spath (1942) ne correspond plus aux divisions admises de nos jours, et certaines de ses déterminations sont devenues caduques, en particulier du fait de la création de nouvelles espèces ou du regroupement d’espèces mises en synonymie.
Jean-Louis DOMMERGUES
Centre des Sciences de la Terre,
Université de Bourgogne,
6 boulevard Gabriel
21000 DIJON
jean-louis.dommergues@u-bourgogne.fr
Louis RULLEAU,
169 ch. de l’herbetan
69380 CHASSELAY
louis.rulleau@wanadoo.fr