Über die zone des Ammonites Sowerbyi

Wilhem Waagen – 1867

Né à Munich, Wilhelm Waagen fait ses études dans cette ville et à Zürich. C’est à Munich qu’il passe sa thèse sur la géologie du Jura en 1864 et devient enseignant en paléontologie à l’Université, tout en étant précepteur du prince Arnolphe et de la princesse Thérèse de Bavière.

En 1870, il accepte un emploi de paléontologue au Service géologique de l’Inde. Supportant mal le climat, il regagne Vienne en 1875 et y obtient un poste à l’université. En 1879, il occupe la chaire de minéralogie et géologie à L’école polytechnique allemande de Prague.

Après la disparition de J. Barrande, il poursuit l’édition du système silurien de Bohême dont il publie en 1899, le volume consacré aux crinoïdes.

Après la mort de M. Neumayr ; il devient professeur de paléontologie à l’université de Vienne. Si Waagen n’a pas été très prolifique il laisse, néanmoins, d’intéressants écrits concernant notamment les céphalopodes jurassiques de Kutch et les fossiles des Salt Range, ouvrages qui font partie de Palaeontologica Indica. Il admet, en étudiant les ammonites, que l’évolution correspond à un perfectionnement croissant de la morphologie sans intervention de processus de sélection.

 

Ouvrage de 190 pages, au format 21 x 29,7 cm avec 11 planches, imprimé dans le respect de l’édition originale en noir et blanc, sur un bouffant 90 gr ivoire, couverture mat 300 gr.

  • Prix de l’ouvrage : 30€
  • Frais de port : 8€ (10€ pour 2 volumes)

Cette première description du Pliensbachien inférieur de la Vendée (France) est permise par l’étude d’une nouvelle coupe située sur la commune du Bernard et, pour comparaison, de cinq autres coupes de Vendée littorale et de Vendée méridionale.

L’étude stratigraphique de détail est précisée ainsi que le contexte sédimentologique, paléoécologique et paléogéographique local. Les ammonites y sont remarquablement diversifiées. Quatre vingt dix huit taxons d’ammonites distincts sont décrits et illustrés dans cet ouvrage. Cette étude a permis une nouvelle définition de plusieurs taxons. Deux sont érigés au rang d’espèce nouvelle : Uptonia atlantica nov. sp., qui prolonge dans la Sous- Zone à Masseanum le clade monophylétique des Uptonia ; Aegoceras truemani nov. sp., première espèce d’Aegoceras de la Zone à Davoei.

Plusieurs autres, qui étaient peu connus et peu utilisés, sont réhabilités, tels Platypleuroceras amplinatrix, Acanthopleuroceras quadratum et Uptonia regnardi dont un néotype est ici désigné. Une nouvelle interprétation de l’espèce Uptonia jamesoni est proposée. La résolution biostratigraphique autorisée, notamment par la coupe du Bernard, a permis de répartir les ammonites du Pliensbachien inférieur en 23 biohorizons distincts qui sont corrélés avec la biozonation standard en vigueur dans la Province nord-ouest-européenne.

L’originalité des associations est cependant marquée par la présence, dans la Zone à Ibex, de plusieurs taxons considérés à ce jour comme représentatifs de l’endémisme lusitanien, Acanthopleuroceras carinatum atlanticum, Uptonia atlantica nov. sp, Dayiceras dayiceroides, qui sont pour la première fois signalés en dehors du Portugal. La présence de ces ammonites est induite par une configuration paléogéographique locale favorable aux échanges et aux migrations de faune.

Elle témoigne de la large ouverture de la marge vendéenne du Bassin d’Aquitaine sur les bassins proto-atlantiques plus occidentaux que les reconstitutions palinspastiques décrivent comme proches. Elles remettent en cause l’existence d’un endémisme purement lusitanien, au Lias, et suggèrent un particularisme « atlantique » élargi à l’ensemble des bassins proto-océaniques de l’Europe occidentale et à leurs marges.