Le Mont d’Or… une longue histoire inscrite dans la pierre
Louis Rulleau et Bruno Rousselle avec la collaboration de Claude Denninger et Daniel Ariagno – 2017
Petit massif isolé dominant la vallée de la Saône, butte témoin des dépôts jurassiques, riche en vestiges historiques, le Mont d’Or lyonnais a de tous temps attiré l’attention des naturalistes et des archéologues. Cet ouvrage s’attache à retracer les étapes de sa formation, celles de sa découverte géologique et l’état actuel de nos connaissances dans ce domaine. Les auteurs vous invitent à une promenade, qui vous conduira de strate en strate, du socle ancien jusqu’aux terrains les plus récents, en évoquant les premiers dinosaures, les innombrables animaux marins qui vécurent dans les mers jurassiques et… les mammouths que connurent les premiers habitants de notre région.
Ce parcours, qui est aussi un voyage dans le temps, nous conduit tout naturellement, tant la constitution géologique du massif en a conditionné beaucoup d’autres aspects, à nous intéresser à la flore et à la faune actuelles, au mode de vie des habitants au cours des siècles passés, aux vestiges architecturaux et à l’exploitation des carrières. C’est aussi l’occasion de rendre un hommage à tous nos prédécesseurs qui, du XVIe siècle à nos jours, ont écrit sur le Mont d’Or et de nous interroger sur l’avenir de ce petit massif dont nous nous devons de préserver le patrimoine naturel et bâti.
Ouvrage de 256 pages, au format 21 x 30 cm avec 200 figures.
- Prix de l’ouvrage : 30€
- Frais de port : 8€ (10€ pour 2 volumes)
- ISBN : 978-2-9517463-4-2
Cette première description du Pliensbachien inférieur de la Vendée (France) est permise par l’étude d’une nouvelle coupe située sur la commune du Bernard et, pour comparaison, de cinq autres coupes de Vendée littorale et de Vendée méridionale.
L’étude stratigraphique de détail est précisée ainsi que le contexte sédimentologique, paléoécologique et paléogéographique local. Les ammonites y sont remarquablement diversifiées. Quatre vingt dix huit taxons d’ammonites distincts sont décrits et illustrés dans cet ouvrage. Cette étude a permis une nouvelle définition de plusieurs taxons. Deux sont érigés au rang d’espèce nouvelle : Uptonia atlantica nov. sp., qui prolonge dans la Sous- Zone à Masseanum le clade monophylétique des Uptonia ; Aegoceras truemani nov. sp., première espèce d’Aegoceras de la Zone à Davoei.
Plusieurs autres, qui étaient peu connus et peu utilisés, sont réhabilités, tels Platypleuroceras amplinatrix, Acanthopleuroceras quadratum et Uptonia regnardi dont un néotype est ici désigné. Une nouvelle interprétation de l’espèce Uptonia jamesoni est proposée. La résolution biostratigraphique autorisée, notamment par la coupe du Bernard, a permis de répartir les ammonites du Pliensbachien inférieur en 23 biohorizons distincts qui sont corrélés avec la biozonation standard en vigueur dans la Province nord-ouest-européenne.
L’originalité des associations est cependant marquée par la présence, dans la Zone à Ibex, de plusieurs taxons considérés à ce jour comme représentatifs de l’endémisme lusitanien, Acanthopleuroceras carinatum atlanticum, Uptonia atlantica nov. sp, Dayiceras dayiceroides, qui sont pour la première fois signalés en dehors du Portugal. La présence de ces ammonites est induite par une configuration paléogéographique locale favorable aux échanges et aux migrations de faune.
Elle témoigne de la large ouverture de la marge vendéenne du Bassin d’Aquitaine sur les bassins proto-atlantiques plus occidentaux que les reconstitutions palinspastiques décrivent comme proches. Elles remettent en cause l’existence d’un endémisme purement lusitanien, au Lias, et suggèrent un particularisme « atlantique » élargi à l’ensemble des bassins proto-océaniques de l’Europe occidentale et à leurs marges.