L’Oryctologie
Antoine Joseph Dezallier d’Argenville – 1755
En 1755, Antoine Joseph Dezallier D’Argenville fait paraître L’Histoire naturelle éclaircie dans une de ses parties principales, l’oryctologie, qui traite des terres, des pierres, des métaux, des minéraux et autres fossiles.
L’ouvrage est composé de trois parties. Dans un premier temps, l’auteur nous livre une «analyse et notice critique des ouvrages qui traitent de la lithologie et de la conchyliologie ainsi qu’une nouvelle méthode latine et française de diviser tous les fossiles».
La deuxième partie réunit plusieurs articles traitant de la classification de la lithologie et des fossiles.
Le dernier chapitre est intitulé « Essai sur l’histoire naturelle des fossiles qui se trouvent dans toutes les provinces de France ». Celui-ci constitue la traduction corrigée et augmentée du catalogue qu’il avait publié en latin en 1751 sous le titre Enumerationis fossilium, quae in omnibus Galliae provinciis reperiuntur, tentamina.
Cet ouvrage introuvable est aujourd’hui réédité par Dédale Éditions pour le plus grand bonheur des amateurs de minéralogie, de paléontologie et des naturalistes
Ouvrage de 564 pages, au format 21 x 29,7 cm avec 19 planches, imprimé dans le respect de l’édition originale en noir et blanc, sur un bouffant 90 gr ivoire, couverture mat 300 gr.
- Prix de l’ouvrage : 100€
- Frais de port : 9€ (10€ pour 2 volumes)
Antoine Joseph Dezallier d’Argenville, naît le 1er juillet 1680 à Paris où il meurt le 29 novembre 1765.
Ce naturaliste et historien d’art français devient Maître des comptes en 1733 et conseiller du roi en 1743. Ses publications sur les Jardins et l’hydraulique ainsi que sur la Conchyliologie fossile et actuelle lui permettent de devenir l’un des contributeurs majeurs à l’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, pour laquelle il rédige plus de 540 articles.
Ses ouvrages, très populaires auprès des collectionneurs, sont utilisés par Carl von Linné pour l’organisation de sa propre collection. Antoine Joseph Dezallier d’Argenville utilise en outre, dès 1742, une nomenclature binominale qui préfigure celle de Linné.